Eléments de résultats relatifs à l'empreinte de la RC sur l'année

Note : nous faisons référence ici aux premiers résultats qui ont été obtenus lors de l'étude EE-RC. Ils ne prennent en compte que l'empreinte relative au 1er module de l'empreinte simplifiée (voir Methodologie EES) et ne correspondent donc qu'à l'empreinte des matières brutes (surface nécessaire à leur production).


Après calcul de l'EE brute des matières 1ères, on obtient comme résultat pour ce 1er module, le chiffre de 75.53 hag. On rappelle que cette valeur ne prends en compte ni l'énergie consommée lors des phases de production (tracteur, utilisation d'engrais et produits phytosanitaires...) et de transformation (énergie utilisée par les industries agroalimentaires pour transformer des pommes de terre en frite par exemple) ni l'EE qui serait liée à tous les transports du produit brut jusqu'à la consommation finale.

l'intérêt de ce calcul global est de pouvoir comparer la consommation annuelle, exprimée en volume, de différentes catégories de produits (animaux, végétaux, laitiers ou de la mer) avec l'empreinte associée.
Et l'on obtient le genre de graphe qui suit :



On constate alors que la viande, qui ne représente qu'environ 20% des consommations, en termes de volume, pèse pour la moitié de l'empreinte du 1er module.

Ces 1ers résultats nous ont surpris par l'importance de l'empreinte des produits de la mer par rapport à la consommation qui en est faite à la cantine : ils représentent à peine 2% de la consommation totale en volume mais plus de 15% de l'empreinte.
Cela s'explique par les valeurs élevées d'empreinte que peuvent prendre certains types de poisson (voir EE matieres brutes) qui semblent dépendre du rang trophique des poissons : plus le poisson est un grand prédateur, plus il mange d'autres poissons, plus il est gros et donc moins il y en a. L'effort de pêche à fournir est donc plus important, il faut parcourir plus d'hectares pour obtenir un même tonnage de poissons.