Un cap institutionnel majeur franchi en France

Inspiré de l'article d'Angenius publié par La Revue Durable en février 2008 en réponse à la critique de l'empreinte parue dans Futuribles en Octobre 2007

La démarche d’ouverture engagée depuis quatre ans autour de l'empreinte a contribué à une avancée institutionnelle majeure en France : suite au Grenelle de l’environnement, le Gouvernement a chargé l’Ifen de mener, d’ici l’automne 2008, une étude de faisabilité de l’empreinte écologique comme indicateur national.

Un comité de suivi s’est réuni le 23 novembre 2007. Placé sous l’égide du président du Conseil scientifique de l’Ifen, Pierre Vanoli, il inclut des représentants de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), des chercheurs, des associations (dont le WWF et Angenius) et des acteurs engagés dans des démarches analogues en Belgique et en Suisse.

Les conditions requises pour faire de l’empreinte un outil national seront connues mi-2008. La France pourrait ainsi rejoindre la Suisse, le Japon et les Emirats Arabes Unis, ainsi que l’Equateur et la Belgique, qui ont lancé une démarche similaire. Par ailleurs, le WWF France édite depuis peu une Newsletter Empreinte Ecologique destinée aux acteurs publics et privés.

A noter que l'Office fédéral de la statistique (OFS) a joué un rôle déclencheur auprès de l’Ifen. Une rencontre préalable, organisée par LaRevueDurable, entre André de Montmollin, de l’OFS, et Angenius, a eu lieu le 5 juin 2007 à Fribourg