Le but de cette étude est de pouvoir différencier, en terme d'empreinte, différents modes de production agricole. En effet, toutes les façons de produire ne sont pas équivalentes en terme de respect des écosystèmes : certains détruisent plus le sol que d'autres, utilisent des engrais et produits phytosanitaires de synthèse donc fabriqués à partir de ressources fossiles etc. Or, si on sait cela en théorie, dans les comptes nationaux publiés par le GFN, il n'y a pas possibilité de séparer les différents modes de production : on a l'empreinte du blé mais pas celle du blé conventionnel versus du blé bio car :

1. les intensités d'empreinte que l'on a par type de production correspondent uniquement à une valeur moyenne de la surface de production nécessaire pour produire ce type de produit (ça fait beaucoup de produit, là )
2. l'énergie n'est donc pas prise en compte dans ces données, or c'est souvent ça qui fait la différence : l'EE d'un engrais de synthèse sera bien plus élevée que l'EE du fumier (issu de ses bêtes) que l'on applique sur son champs
3. a priori, dans les hypothèses relatives à la méthodologie de calcul d'EE, les pratiques agricoles sont considérées comme durables

Tout l'enjeu de cette étude qui doit durer 6 mois est donc de voir si des choses se dégagent et permettent de faire des typologies de pratiques suivant les résultats d'empreinte.

Octobre 2008
Mémoire de de Fanny Corlosquet: "Développer le calcul d'Empreinte Ecologique à l'échelle de l'exploitation agricole pour les Restaurations Collectives" MemoireFanny.pdf  AnnexesMemoireFanny.pdf