Empreinte Ecologique OuverteBase de connaissance collaborative autour des méthodes de calcul de l'Empreinte écologique
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CritiquesCritiques de l’empreinte écologiqueLes principales critiques concernent :
Il existe plusieurs méthodes pour convertir la consommation d’énergie fossile, de loin la forme d’énergie la plus utilisée, en superficie équivalente. La méthode retenue est celle qui donne les résultats les plus bas. Elle consiste à calculer la superficie forestière nécessaire à l’absorption du dioxyde de carbone émis par la combustion des combustibles fossiles, tout en excluant la proportion qui est absorbée par les océans. Le taux de séquestration moyen des forêts est de 1,24 tC/ha/an (données de 1999). Suivant l’intensité en carbone des formes d’énergie fossiles (par exemple 0,026 tC/GJ pour le charbon), on détermine les rations sols/énergie de celles-ci (ici 47,7 GJ/ha/an pour le charbon)
La surface équivalente de l’énergie nucléaire est comptabilisée comme égale, par unité d’énergie, à celle de l’énergie fossile. C’est la solution qui a été pour l’instant retenue par défaut pour refléter la non durabilité de ce mode de production d’énergie, sinon très peu émetteur de CO2.
Un outil simple, encore imparfaitIl est indéniable que l’empreinte écologique comporte pour le moment certaines lacunes et repose sur des choix méthodologiques qui ne font pas toujours l’unanimité. Notons que ce sont systématiquement les hypothèses les plus basses qui sont retenues quand une donnée est incertaine ou que plusieurs approches sont possibles pour un calcul. Le but n’est en effet pas d’élaborer l’outil le plus parfait possible, mais de montrer que même en sous-estimant l’ampleur du désastre, nous avons amplement dépassé les limites écologiques de la planète. La réalité ne peut être que pire… L’empreinte écologique n’a pas vocation à être un indicateur ‘universel’, qui permettrait d’agréger en un seul chiffre l’ensemble des problématiques environnementales, sans parler de celles du développement durable... L’empreinte écologique se veut au contraire un outil de démocratie participative, permettent de rassembler en amont l’ensemble des acteurs de la société autour d’enjeux communs et d’identifier les grands objectifs. Il n’est cependant pas suffisant seul, et il est généralement nécessaire d’utiliser des méthodologies plus rigoureuses (ACV, Bilan Carbone…) pour caractériser plus précisément un problème spécifique.
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