Empreinte Ecologique OuverteBase de connaissance collaborative autour des méthodes de calcul de l'Empreinte écologique
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Enquête
Afin de faire un état des lieux de l'empreinte alimentaire des habitants du Pays de Guingamp, des enquêtes leur ont été soumises à la sortie des différents points d'alimentation de Guingamp et des alentours. En parallèle, 16 suivis de consommation ont permis de connaître la consommation alimentaire réelle à chaque repas sur 2 semaines des foyers participants (voir méthodologie socio?)
Ces enquêtes et suivis de consommation ont été le point de départ d'une étude dont voici le résumé: L’Empreinte écologique simplifiée dans la prise de décision. Exemple des habitudes alimentaires des habitants du Pays de Guingamp (22) L’empreinte écologique (EE), un des nombreux indicateurs de progrès mis au point à la demande de la commission Brundtland, a été créée au début des années 1990 par WACKERNAGEL et REES. En convertissant la pression de l’homme sur l’environnement en unités de surface (hectares ou hectares globaux), sa capacité pédagogique est indéniable. Cependant, les données de conversion restent souvent difficilement accessibles, notamment pour les petites collectivités. Pour résoudre ce problème, l’institut ANGENIUS a mis au point en 2007 l’EE simplifiée (EES) qui divise l’EE en trois modules : la production des produits bruts, leur transformation et le transport. De plus, le tableau empreinte ouverte (TEO) fournit des facteurs d’intensité d’EE qui permettent de convertir directement des données en hectares globaux. La question posée dans cette étude était de mesurer l’efficacité de la méthode component associée à l’utilisation de l’EES dans la prise de décision. Pour ce faire, nous nous sommes intéressés aux habitudes alimentaires des habitants du Pays de Guingamp en réalisant des enquêtes et suivis de consommation. Ainsi, en appliquant l’EES et les données de TEO à la méthode component et en détournant le principe de base de l’EE pour faire des simulations, nous avons pu déterminer plusieurs leviers de changement possibles, notamment au niveau des transports de marchandises mais aussi du type de production agricole et du mode d’approvisionnement. Cependant, le manque de facteurs de conversion est encore un frein à l’EE. De plus, il faudrait compléter l’EE avec d’autres indicateurs tels que l’indice planète vivante. Le rapport complet se trouve dans les fichiers joints à cette page.
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