Sommaire

A- Tome 1 : Aspects techniques et méthodologiques de l'empreinte écologique

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1- Enjeu fondamental de l'analyse de l'empreinte écologique

Ce chapitre explore les enjeux et les questions que l'empreinte écologique pose.
Au-delà d'être un simple indicateur technique, l'empreinte pose la question des périmètres de reponsabilité et de la gestion des interdépendances (externalités) que souhaitent traiter les décideurs.
L'empreinte ne prétend pas être un outil complet ou exhaustif de mesure des impacts. Selon nous, son intérêt majeur réside dans le potentiel qu'elle recèle pour établir un dialogue entre parties prenantes sur ces questions de responsabilité collective, puis à établir un lien vers les autres outils "techniques" classiques. Elle peut aussi permettre d'engager un processus de collecte des données élargi, dans lequel les parties prenantes sont appelées à collaborer pour émettre des hypothèses, trouver des données et définir des pistes d'action ou des scénarios alternatifs (programmation amont et systémique).


2- Aspects techniques de l'empreinte écologique

Ce chapitre explore la méthodologie de l'empreinte et les différents types de calcul pratiqués aujourd'hui. Il fait le point sur les controverses existantes quand à ces méthodes de calcul au sein même de la communauté des praticiens de l'empreinte, et propose une comparaison avec les autres outils "classiques".


a- Methodologie de calcul? de l'empreinte écologique


  • Méthode standardisée de calcul, National Footprint Account
  • Approches macro / micro et pour micro par adaptation des comptes nationaux / analyse des flux
  • Controverses avec lacunes identifiées / reconnues + forces
  • Illustration pratique => application effective et résultats acquis (NFA, LPR, calculateurs individuels, « élément de langage », UE, CLUM et REAP, OPL)

b- Liens et complementarite? avec d’autres outils


  • Autres indicateurs synthétiques, comptabilité environnementale, ACV, bilan C02, bilan matière
  • L'empreinte est complémentaire de ces outils et utilisée en amont (50% de l'empreinte est du carbone énergie ; et l'empreinte s'appuie sur des ACV et bilan matières pour fonctionner
Fondamentalement, l'empreinte cherche à résoudre une question de recherche qui n'est pas l'exactitude du calcul scientifique, mais s'il y a des limites à la planète et si un outil universel applicable à toutes sortes d'activité peut en rendre compte, même de façon partielle.


3- Usages

Ce chapitre propose une revue des applications de l'empreinte en Francec et dans les pays voisins sur ces dernières années, et tire des enseignements sur ce qui a bien ou moins bien fonctionné. Il met en lumière notamment plusieurs questions de fond : y a-t-il des limites à notre croissance, les citoyens et les élus doivent-ils se soucier de leur empreinte et infléchir leur comportement ? Une approche de résolution "fin de chaîne" peut-elle suffire, et sinon comment mettre en place des approches systémiques engageant la responsabilité des individus dans un impact collectif ? Comment faire pour que l'empreinte devienne un langage et un outil commun, appropriable librement par tous ?


a- Revue des usages en France

b- Modalités d’application

Au préalable question éthique : accepter que la question des limites de la Terre se pose
  • a- Paradigme des limites => OPL, facteur 4
  • b- Actions de réduction d’EE => systémique versus fin de chaîne
  • c- Actions de restauration de biocapacité => écosystème équilibre fragile, approche systémique versus fragmentée (gestion durable des ressources naturelles)
  • d- Conclusion : besoin d'une approche systémique et d'une réflexion métabolique => processus apprenant, co-production avec usagers

4- Conditions de succes?

A la lumière de ce qui précède, ce chapitre émet des hypothèses sur ce qui permet à un programme d'empreinte d'avoir une valeur ajoutée : engagement au plus haut niveau, transversalité, transparence et accessibilité des données, processus itératif et apprenant avec les parties prenantes.


=> appropriation par DG / élu au plus haut niveau, car par essence l'EE doit être traitée de manière transversale. A noter différences avec bilan CO2 => dir. environnement, commerce équitable => dir. marketing, parité => DRH, alors que EE si correctement posé interroge "mon EE, leur EE,notre EE" => tous les départements contribuent.
Il faut donc que chacun contribue avec ses chiffres pour faire un calcul global, apporte vue sur métabolisme, interdépendances

5- Libre?

Ce chapitre émet une hypothèse fondatrice : si l'empreinte écologique est appelée à devenir un outil universel, elle ne peut être propriétarisée à des fins marchandes. Le "code source" doit être libre et inetrrogeable par la communauté scientifique, les applications doivent pouvoir être comparées, débattues et améliorées dans un espace public ouvert.
Cela n'empêche pas des activités commerciales de se développer autour de ces connaissances, bien au contraire : des "SSDD" capables de transférer l'outil et d'aider les usagers à s'en servir peuvent se développer, comme c'est le cas par exemple autour de Linux avec des SSII comme Mandrake ou Red Hat.


=> aspect fondamental du DD, la connaissance et les usages du DD doivent être publics, importance de la capture de données bottom up http://Datana.org


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